“Ce serait [...] le hasard”

Micro-édition (20 exemplaires couleur / 50 exemplaires noir et blanc) réalisée dans le cadre du colloque international « Text/ures : l’objet livre du papier au numérique – Glitchy Textures » (projet Labex Arts H2H)

Date

21 au 23 Novembre 2016

Lieu

Ensab (Paris), Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, (Saint-Denis)

Publication associée :

« Du texte à la texture chez Marcel Broodthaers, Michalis Pichler et Jeremie Bennequin : une relecture de Stéphane Mallarmé à l’ère du glitch. »

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Observation relative à la glitchification du poème Un coup de dés jamais n’abolira le hasard – GLITCH.

Glitch, de l’allemand « glitschig »/« glissant », évoque un glissement. Un mouvement lent, plus ou moins sensible, un passage progressif et continu d’un état à l’autre. L'œuvre mallarméenne se construit dans sa sédimentation historique, dans sa réception critique et artistique. Le glitch est donc non seulement à envisager comme technique, mais surtout comme méthode-même de travail et d’étude. Les réinterprétations du poème de S. Mallarmé sont autant de glissements successifs. Elles font état d’une logique-glitch à l'œuvre, tant dans le texte originel que dans ses transpositions.

Entendu dans son acception la plus forte, le glitch est une logique interne qui travaille à l’altération matérielle de l'œuvre. Le glitch est une remise en cause ontologique de l'œuvre première, de ses modalités de lecture et d’appréhension : il met en place une nouvelle économie de lecture.